Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

lundi 31 août 2009

SOCKEY EDOR, artiste peintre togolais.















Le mardi 18 août je me suis rendu dans l'atelier de Sockey Edor, un artiste peintre togolais qu'on ne présente plus mais que seul connaît le public amoureux de la culture. J'ai vu l'artiste dans son monde. J'étais avec Kangni Alem qui connaissait très bien le coin et l'artiste et Gerry Taama, qui vient de publier aux éditions Harmattan Parcours de combattants. Super accueil.
Je l'avais rencontré un soir où Kangni nous avait invités pour une soirée musicale. Chacun devait arriver chez Kangni avec une ou plusieurs chansons de sa musique préférée, faire écouter et expliquer. Je n'avais pas loupé l'occasion de me ballader à la soirée avec du Don Williams, du Kenny Rogers, du Dolly Paton et autres de la country music.
Il faut dire que je ne comprends rien à la peinture ni aux couleurs, mais j'ai été séduit par ce tableau des pêcheurs où domine le bleu de la mer. L"artiste dit qu'il a quitté l'argile pour travailler désormais sur les couleurs.
Sont présents sur certains tableaux, des scènes quiotidiennes.
En fait je crois que je ne trompe pas.




Et ces deux machines à écrire d'une autre génération l'une tappant sur une autre machine à écrire. Une prouesse qu'il faut imaginer.
Evidemment, les tableaux de Sockey Edor, ce n'est pas l'élection miss Togo. Ni le Sintou Djidjagou, une trouvaille affreuse à Doufelgou.
Lorsque j'ai vu le public à la soirée du 20 août à l'élection de miss Togo, je me suis dit: le jour où un spectacle théâtral accueillera un tel public, les dirigeants togolais sauront au moins écrire le mot CULTURE au singulier.

Prudence en allant à Nangbéto: la misère n'a pas le temps d'attendre.

Après deux mois d'absence sur mon blog, je ne pouvais pas rater la journée internationale du blog, le 31 Août, en ne publiant pas un billet. Après les différents voyages que j'ai eus, les photos que j'ai prises, je voudrais partager celles-ci d'abord avec mes lecteurs.
Certains, pour des raisons diverses, se sont rendues à Nangbéto ces deux dernières années (2008 - 2009). L'an dernier j'y étais pour boulot. Et le pont, à à peine deux kilomètres d'Atakpamé, était déjà grignoté par l'érosion. Cette année, voici l'état du pont.
Nangbéto abrite le barrage hydroélectrique qui dessert en électricité le Togo et le Bénin. La distance d'Atakpamé à Nangbéto, est de 27 kilomètres. 10 kilomètres sont bitumés de Nangbéto à Akparé et les dix-sept-kilomètres restants, d'Akparé à Atakpamé ne sont pas bitumés.


ALors aux chauffeurs et aux motocyclistes, faites attention en passant sur cette piste. Peu-têtre faudra-t-il augmenter le prix du kilowatteur pour bitumer les dix-sept kilomètres et construire un pont solide?
Cette image du pont grignoté me rappelle cette autre de Sotouboua.







C'est tristement la misère qui dévore le Togo, lentement, pendant que de grands oeuvres sont en train d'être bâtis par de braves Togolais dans la crapulerie totale.
Cette misère peut quand même avoir la patience d'attendre, le temps qu'on ait fini les grands œuvres: maisons et carrosses.