Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

jeudi 17 septembre 2009

Il ne faut jamais dire jamais

Il ne faut jamais dire jamais. C'est ridicule quand même. Plusieurs fois je me suis retrouvé devant mon petit écran à suivre des films. Par plusieurs fois, j'ai vu des gens se régaler des huîtres et des moules. Et par plusieurs fois, j'ai dit, "jamais je ne mangerai ces trucs." Eh, bien voilà, c'est fait. Nathalie et Denis Lecat m'ont fait manger "ces trucs". J'ai mangé des huîtres et des moules.Le même jour en fait. Et j'ai demandé qu'on m'en rajoute. Surtout pour les huîtres.
Alors j'ai pris une photo pour me souvenir de ce goût d'huîtres arrosées au citron.

vendredi 11 septembre 2009

Lecture le 10 septembre 2009 au Café Théodore à Trézdrez Locquémeau




Le mercredi 9 septembre, il était prévu une lecture à Couleur Café à Plaine Haute, dix kilomètres environ après Saint Brieuc. La lecture était prévue pour commencer à 21 heures (heure locale), mais il n'est venu personne. Le propriétaire peiné nous a offert à dîner, Denis Lecat et à moi. Je crois que les gens étaient retenus chez eux par le match de foot.
















Le lendemain, 10 septembre par contre au Café Théodore, à Trédrez Locquémeau, plus d'une trentaine de personnes ont assisté à la lecture. J'ai d'abord lu quelques "cartes postales", des morceaux choisis d'une nouvelle "Cartes postales du quartier Zongo", que j'ai réunie avec trois autres nouvelles dans un recueil "Les coeurs muets portent des masques". Ensuite Denis et moi avons lu les trois premiers tableaux de Fétiches et refuge, le texte lu le dimanche 6 septembre 2009 et qui a fait beaucoup de bruits dans la région. Texte que les gens étaient venus en fait écouter. Le journal Le Trégor en a parlé dans son tirage du 7 et 10 septembre.
Les discussions ont porté sur la question de l'identité culturelle, sur la langue française et sur le texte Fétiches et refuge.

Il faudrait répéter des clins d'oeil au propriétaire du Café Théodore, Denis, un monsieur sympathique qui aura pour longtemps ma reconnaissance.

J'ai lu Fétiches et refuge dans les domaines du château de la Roche Jagu



Le dimanche 6 septembre 2009, à 15 heures 30, j'ai lu Fétiches et refuge, un texte théâtral issu d'une résidence d'écriture au château de la Roche Jagu à Ploëzal en Bretagne. Denis Lecat, chargé de la programmation aux Arts du Chemin, a aidé à lire ce texte de quatre personnages.






La lecture s'est faite dans le chapiteau et quatre-vingt-dix-huit personnes ont assisté à cette lecture. Sans vouloir faire la grosse tête, j'ai été personnellement touché par tous les compliments qui m'ont été faits. Parlant de l'écriture, il y a un participant qui nous approchés, Denis Lecat et moi pour nous dire combien "l'écriture était pointue", "le mot juste" et "la phrase travaillée". C'est la première fois que j'entends cela de mon travail d'écriture et mon coeur a bondit de satisfaction. De là à célébrer une réussite, je serais bien naïf. Je suis conscient quand même du travail à poursuivre. Merci à vous qui avez su apprécier.

mardi 1 septembre 2009

La traversée de l'enfer

Ceux qui parcourent nos routes, de Lomé à Dapaong ou de Dapaong à Lomé, surtout dans les transports communs, ne se souviennent plus du nombre de jurons qu'ils poussent, ni des colères qu'ils ont tues. L'état de la route est lamentable. Les chauffeurs cupides.
Je me suis ainsi retrouvé le 17 août, dans un minibus de 15 places, coincé entre 19 passagers, chauffeur y compris, plus quatre enfants en bas âge. J'avais pourtant pris un ticket à SAT, Société Adji Transport. Le car de cette société étant tombé en panne la veille, la société n'a rien fait pour contenter les passagers. Encore une tare à laver.
Le chaffeur parti de Kara, destination Lomé, malgré les nombreuses stations d'essence qu'il y a à Kara, ne s'est pas donné la peine de remplir son réservoir. Il a fallu qu'il achète son carburant au bord de la route, chez les détaillants à Bafilo, pendant les passagers coincés, poussaient d'interminables jurons.
Et comme les chauffeurs n'en avaient pas assez de la tasse bue, les policiers à Kara, à Sokodé, à Datcha et à l'entrée de Lomé ont pris au chauffeur, un mille francs. Bon, disons qu'il a déboursé 4 000 francs pour un travail que je n'ai pas compris. Parce qu'à chaque escale, les policiers sont restés sur place, aucun n'est venu regarder la surcharge dans la voiture ni ce que transportait la voiture. Au point que je me suis demandé à quoi ils servent en fait sur les routes défoncées du Togo.