Le siège de Géant

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Une merveille des monts Kabyè

mardi 23 février 2010

L'entêtement de Tandji a enfanté d'un coup d'Etat

Pour une fois une action des militaires a ravi démocrates, diplômates et des populations de plusieurs pays. Le coup d'Etat au Niger le 18 février 2010 porte un charme inversement proportionnel à l'entêtement du général Tandja. Après son entêtement morbide de dictateur usé par les treillis et les booubous sur le tard, il s'accrochait maladivement à l'uranium d'Imouraren. Il a appauvri les Nigériens tout en défendant aux journalistes de révéler au reste du monde cette famine endémique dans ce pays, ciquième producteur mondial d'uranium. Quand même!
(Mamadou Tandja, en juin 2007)
S'il a le temps de revisiter son passé, qu'il se morde les lèvres au sang en espérant que le peuple nigérien de lui fera pas sa fête.

En somme si les militaires ne faisaient que cette oeuvre de salubrité, plutôt que de massacrer des populations seulement mécontentes, eh bien je crois que je serai moins antimilitariste.

La question curieuse après tout: pourquoi les militaires, la communauté internationale l'ont-il laissé plonger le Niger dans une telle misère? Enough now! Never let this happen again in Africa! NEVER!
(Salou Djibo, le président de la junte)





mercredi 17 février 2010

Je n'irai pas voter le 4 mars 2010.

La campagne électorale pour les présidentielles de 2010 a démarré hier le 16 février. Depuis 1993, cela fait quand même 5 élections présidentielles. Trois pour le Général Eyadema, décédé à mi-mandat en 2005; deux pour Faure Gnassingbé.
Je n'irai tout simplement pas voter. En 1998, j'ai voté et en 2000, j'ai été licencié. Parce que j'étais dans un mouvement de grève des enseignants qui réclamaient le versement de leurs pensions retraite à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), pensions prélevées quand même sur les bulletins de paye. Aujourd'hui encore, il n'y a aucune trace de ces prélèvements. Ce licenciement m'est resté en travers la vie comme une arête de carpe dans la gorge.
Je n'irai pas voter pour dire mon mécontentement. Voilà.