Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

mardi 7 décembre 2010

Julian Assange: fin de course.

http://www.rfi.fr/contenu/wikileaks-julian-assange-arrete-londres-police-britannique

Gbagbo: sourd du cerveau


Thabo Mbéki, la surpise faite homme. Il semble n'en pas revenir
de sa mission ivoirienne. S'il s'était attendu à cela, à cet échec!
 Je suis resté sidéré, sans parole lorsque le 3 décembre la cour constitutionnelle ivoirienne a proclamé Gbagbo vainqueur du deuxième tour des élections présidentielles du 28 novembre. J'avais imaginé tous les scénaris, pas à celui-là. C'est hallucinant:
Comment en moins de 12 heures, la cour constitutionnelle a-t-elle pu contrôler 20 000 procès verbaux pour invalider le vote dans sept (7) département? 20 000 procès-verbaux en moins de 12 heures! Un record.
Pourquoi aussitôt, le 4 décembre, Gbagbo s'est-il dépêché de prêter serment? Comme s'il voulait avoir des siècle d'économie sur le temps.
Et le pauvre Thabo Mbéki, qu'on tire de sa retraite et qu'on envoie en Côte d'Ivoire: pour rien. Pauvre Côte d'Ivoire!
Aujourd'hui, Gbagbo est seul contre tous. Seul!
Que va-t-il se passer? Qui de Ouattara et de Gbagbo s'en ira le premier pour laisser au second de gouverner le pays? Combien de temps ça va encore durer?  Nolens volens, l'un d'eux devra partir? Mais lequel?

vendredi 3 décembre 2010

Monsieur Gbagbo, la défaite a parfois sa fierté, mais il faut d'abord l'accepter

Alors que le délai des 72 heures après le vote du 28 novembre avait expiré, alors que le président de la Cour Constitutionnelle, à la RTI, annonçait les résultats du second tour des présidentielles dans quelques heures, coup de théâtre: le président de la CEI, a surpris en annonçant les résultats avec Alassane Ouattara vainqueur avec 54.10% contre 46.90% pour Laurent Gbagbo.
La question que je répète à longueur de billets: Gbagbo va-t-il accepter les résultats des urnes?
Apparemment non!
Mais il porte la responsabilité de la décision qu'il prendra, car sa décision apportera la paix ou la guerre. La guerre? Je voudrais n'y point penser.
La sagesse voudrait que Gbagbo ne lâche pas ses patriotes dans les rues, qu'il accepte les résultats pour offrir à la Côte d'Ivoire un climat apaisé qui lui fait défaut depuis plus de 10 ans. Il est des défaites qui portent des fiertés héroïques et des victoires souillées de deuils et d'avanie. Gbagbo saura choisir: perdre honorablement ou s'accrocher au forceps au fauteuil avec déshonneur. Ce n'est pas un choix cornélien, c'est une question de bon sens. Que Gbagbo prouve à son peuple et à la communauté internationale qu'il jouit d'un bon sens.