Le siège de Géant

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Une merveille des monts Kabyè

vendredi 20 mai 2011

Festival National des Griots

Je publie enfin quelques rush pris au festival national des griots de Pagouda. 

Festival Plumes francophones à Kara: on a loupé le coche

Le festival "Plumes Francophones" avait prévu des activités à Kara le 16 mai 2011. Il s'agissait précisément d'animer deux conférences:

  1. Conférences-débat autour de l’œuvre de  Sami Tchak en collaboration avec Baguissoga Satra, critique littéraire.
  2. Nocky Djedanoum, Littérature et génocide au Rwanda. En collaboration avec  Mawo Tingayama. 
  3. Un spectacle de théâtre de la troupe de l'université. Texte de Noël Tingayama Mawo, mise en scène, Etienne Bararmna. 
Au dernier moment, Nocky n'ayant pas fait le déplacement, Kagni a voulu passer sa conférence sur la mort du concert-party. 
Lundi matin, nous  nous sommes retrouvés à l'université. Aucune disposition n'était prise. Les étudiants de 4ème année étaient en plein examen, ceux de 3ème et 2ème année avaient cours. Bref, personne ne savait qu'un tel évènement devait se tenir à l'université de Kara. L'interim du chef de département de Lettres modernes avoue n'avoir été informé que ce lundi matin alors que le programme avait été envoyé un mois plus tôt. 
Que s'est-il passé? 
Difficile de répondre à une telle question. Le fait est que les étudiants n'ont suivi aucune des deux conférences. Une perte énorme. Par la faute de qui? Inutile de chercher les boucs émissaires. Depuis longtemps que je me dis que la révolution à faire est celle culturelle, je viens d'avoir un argument supplémentaire: la ville de Kara n'est pas encore ouverte à la culture. 
Pour le spectacle, Etienne a couru partout à la recherche d'une salle de spectacle à Kara: il y en a pas. Finalement on s'est résolu a jouer sur le terrain de volley-ball de l'université, pendant que le public était assis dans la tribune. Un plateau de fortune, avec des rideaux-coulisses qui tombaient à tout moment. 
A la fin, le public a aimé le spectacle et on peut dire au moins que le festival s'est consolé de ce spectacle. 
Mais quelle perte quand même, les deux conférences qui ne sont pas passées? Quelle perte? Snif! 


lundi 2 mai 2011

Ben Laden mort, l'Amérique va trembler


Il a pris également la première en se faisant immergé
 La terreur (le cauchemar) des Etats Unis d'Amérique avait un visage et un nom: Oussama Ben Laden. Depuis ce matin, tous les médias diffusent en boucle les informations annonçant la mort de celui qui a planifié les attentats du 11 septembre à New York, du 11 mars à Madrid, du 7 juillet à Londres. Plus de 3000 morts dans l'explosion des tours jumelles. La place porte certes un nom poétique "Ground Zero", mais la tragédie de la barbarie est encore vive dans les mémoires des Américains. Les insurgés libyens et les forces loyalistes à Khadafi sont passés aux second plan des breaking news.


Tous les analystes sont formels: la mort de Ben Laden, ne signifie pas la fin du terrorisme. Les terroristes au Maghreb, semblent avoir bon vent. L'attentat de Marakech au Maroc la semaine dernière est révélateur de la puissance destructrice de cette nébuleuse. Seulement, cette mort prive les Etats Unis d'Amérique d'un visage de la terreur. Avec la mort de Ben Laden, la terreur peut venir de partout. Il suffit désormais que quelque fou d'Allah, qui n'a rien compris de la générosité humaine que commande l'Islam, s'entoure d'explosifs et saute avec dans un supermarché, pourvu qu'il y ait du Yankee qui crève.
Al-Quaïda va cesser d'être une nébuleuse dévastatrice pour devenir la fureur de psychopathes théomaniaques qui vont perpétrer des coups isolés.
La peur désormais est plus que présente. On ne sait pas quand, comment et où ces théopathes frapperont. Mais la certitude, ils frapperont. Ils ont la patience rancunière. Ils ne se tairont pas après la mort de leur gourou.
Barak Obama a le mot: "Vigilance".