Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

vendredi 29 avril 2016

Retours

Site abandonné
J'avais ma plume perdue
Dans un verre hier retrouvée
Mes lèvres se remettent en crue
Je chanterai mes espoirs pourris
Merci s'ils enfantent des aubes fleuries. 

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Les Dieux au ciel se distraient de nos horreurs.
Les aubes des jours anciens
Annoncent les soleils à venir.
Demain se vêtira d’hier : liberi esse non licet !
Des fois livrées aux fauves
Tuniques de sang et de larmes
Concerts de pleurs jambes affolées
Les babines sourient aux bris d’os
Ricanements
L’éclat des crocs éblouissent  les rayons du soleil.
Les fils ne finiront pas les larmes des pères.
La barbarie aux enchères :
Explosés égorgés décapités
Les peuples dévorés à la dynamite
Coupables de vie et de fois.
Les dieux au ciel se distraient de notre mort
Les aubes des jours morts
Naissent des refus
Recommencent les peurs des pères
Des siècles plus tôt des siècles plus tard
Les espoirs hérités les espoirs légués
Grandiront en jurons :
On n’est plus nulle part chez son Dieu.

 Kara, le 29 avril 2016 
00 h 13