Le cœur recroquevillé:
Mon cri, la carapace.
Je bouscule les frontières
A reculer l'horizon.
La carapace, mon silence:
J'éteins les soleils
A prolonger les aubes;
Je sème mes narines
Dans le ventre de la pleine lune
A accoucher les moissons.
Pourtant, j'accouche des cimetières de joies
Et je tends demain en robe noire
Aux nuages voyageuses.
Elles sont parties, les nuages voyageuses
Derrière la clôture de mon œil
Et dans mes larmes nagent
Le peuple à queues de mes reins:
Les soleils à venir seront plus salés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire