Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

mardi 5 novembre 2013

Les gouvernements corrompent-ils les individus ?

C’est curieux que des personnes aux mœurs et valeurs admirables et irréprochables, une fois au gouvernement, se pervertissent et enfouissent au fond des détritus, tous ces attributs qui les faisaient briller. Au mois d’octobre 2012, j’ai discuté avec un ministre, encore au gouvernement. Il reconnaissait, navré, que la population ne fait plus confiance au gouvernement du seul fait que les richesses de ce pays n’étaient pas équitablement réparties. « Les populations en ont marre. On le sait. Rien que l’état de la nationale N°1 peut amener les populations à se révolter ». 
Ces propos de la part d’un ministre qui avait l’insulte et le mépris faciles à la télé, la dérision parfumant toutes ces interventions, m’avaient surpris. Du reste, m’étais-je consolé, le gouvernement de Faure « ferait réellement des efforts », suivant la formule consacrée pour qualifier l’hypocrisie et la déconfiture morale qui caractérisent ceux qui « tout pomponnés et tout maquillés » viennent « vendre des salades » à la télévision. 
 Hier, 04 novembre 2013, le gouvernement a fermé les écoles privées et publiques jusqu’à nouvel ordre. Parce que les enseignants, alors que les négociations se poursuivent et qu’il leur est même proposé des primes cumulées allant jusqu’à 50 000 francs CFA, « c’est quelque chose quand même, ce n’est rien », les enseignants que le bon sens semble ne plus comprendre, lancent un mot d’ordre de grève les 4, 5 et 6 novembre 2013, grève reconductible. Ce qui semble inouï, c’est que les cours sur la période, dixit les enseignants, seront considérés comme assurés, contre tout principe pédagogique et syndical. 
Rappel : toutes les fois que les enseignants en grève ont considéré certains chapitres comme dispensés, c’est que le super ministre de l’économie a annoncé qu’il déduirait ces jours de grève de leurs salaires. Pourquoi les enseignants reconduisent-ils la stratégie des « cours brûlés » ? Le 20 septembre 2012, a sorti une décision instituant les primes de logement et autres primes à ses collaborateurs. Il circule parmi les enseignants cette décision qu’ils photocopient ainsi une prière magique. J’ai eu le bonheur de connaître en deux situations différentes, l’actuel ministre de l’enseignement primaire et secondaire, Florent Manganawè. Les deux fois je suis reparti avec d’agréables impressions. Lorsqu’on l’a nommé ministre à l’enseignement primaire et secondaire, je me suis dit : voilà une bonne chose de faite. On a souvent placé à ce département des crétins journalistes incapables d’une analyse pédagogique, des impertinents bouviers, des avocaillons, des cancres mal-baisées, les becs emplis d’infects discours dont le refrain est le même : « sur instruction ferme du chef de l’Etat… » N’importe quoi ! Que foutent-ils là, s’il faut encore qu’un chef d’Etat leur donne des instructions fermes ! Conneries, ouais ! 
Florent Manganawè, why not ! The right man at the right place ! Le ministre qui arrive connaît la plainte de la craie blanche sur le tableau noir. Ses yeux ont gobé la poudre blanche de la craie. Ses oreilles sont emplies des gémissements des étudiants dont il partageait les peines avec une sincère empathie. Mais le ministre Florent Manganawè que j’ai suivi hier au journal de 20 heures à la TVT, tranchait diamétralement avec celui que j’ai connu : que s’est-il passé depuis qu’il est retourné au gouvernement ? Car il faut le signaler, il a déjà servi comme ministre de je ne sais plus quel domaine de l’hydraulique. Que s’est-il passé ? L’admiration que j’avais pour lui s’est évaporée ou plutôt s’est effondrée comme un château de cartes. Du moins, je ne l’ai pas compris. 
Je convoque ces questions : si un gouvernement doit pervertir un homme, quelle conduite faut-il tenir ? Démissionner et garder son intégrité, sa sincérité, ou servir le démon contre ses principes, ses valeurs et ses aspirations ? Un ministre sert-il en réalité ses intérêts, l’intérêt du président qui l’a nommé ou le peuple qu’il est censé servir mais qu’au contraire il sévit ? Pourquoi les gouvernements de Faure, depuis Eyadéma d’ailleurs, semblent-ils champions dans la corruption et la perversion des individus vertueux ? 
Mon épouse en citant Bongo ou Houphouët (elle ne sait plus qui des deux a tenu ses propos), m’injecte cette certitude : la bouche remplie ne parle pas. Exemple togolais vivant : Gilchrist Olympio. Il a cédé, depuis qu’il a composé le cartel malfaisant avec le RPT/UNIR, la harangue et l’invective à Fabre, plus fougueux, donc moins cohérent. Le premier carburait à la vengeance d’un père assassiné, le second rêve de prendre le pouvoir pour se venger d’un père politique qui a vendu à l’ennemi les dieux, les fétiches et tout le patrimoine d’une opposition qui est restée longtemps enceinte d’un espoir à l’état fœtal dépérissant et qui finira par disparaître de l’utérus historique du Togo. En conclusion, aucun des deux ne songe à servir le peuple togolais, ils ont des rêves en tapis rouge.

vendredi 25 octobre 2013

Bigarrures

La nuit a le regard méchant
Le soleil a la diarrhée des aubes
La mort rugit
Des flots de placentas crevés
Envahissent la vie
Le tournesol genou au sol
Redoute les crépuscules
Les nuages constipés
Trépignent  le soleil est perclus
La pluie tombe
Le berger pleure
Le paysan rit
Le ciel est stérile
Le berger pleure
Le paysan moissonne :

il délugera un siècle que chacun ira route. 

mardi 8 octobre 2013

Hors des murs

Mes prières s’enfoncent dans la terre
Je chante des cantiques qui moissonnent
Et des psaumes qui pétrissent la pâte:
Allélua aux mains mon pain est cuit
Mes bâillements se closent
Mes jurons tarissent
Et ma bouche sourit à la gloire du labeur.

                       ***
                         *
Les prières semées sur du roc
Je chante les départs
La distance est éternelle
Le temps construit des limites
Et les narines ouvertes au vent
Trient l'air à respirer:
Dieu, douce nuit
Le travail est l'aîné du soleil
Mes chants seront d'action.
Psaumes et cantiques d'incendie
Et moi de germe.

                         *** 
                           *
Fuir la lassitude des prières infécondes
Dans les synagogues.

mardi 1 octobre 2013

lundi 26 août 2013

Brume de haine, un de mes courts textes de théâtre publié dans Balade théâtrale

Dédicace de Balade théâtrale samedi 31 août 2013 au centre culturel Akuna Matata à Lomé à partir de 15 heures.

lundi 5 août 2013

Les sanglots muets des yeux

(A ma cousine, Chantal Bawara, ma gorge nouée de douleur, lâche ses pets de colère: I in pacem dei )

Ainsi donc la route ouverte
ouvre les puits de nos cœurs
c'est vrai? tu n'es plus?
la lèpre a rongé mes doigts
je tâte je tâte je te cherche petite mère
dans l'obscurité de ma peine
la nuit a rempli mes yeux


je compte tes dix doigts: entiers
quelle est ton offense aux dieux fainéants
les cœurs des hommes sont volcan
je chanterai pas la blancheur de tes paumes
les larmes inondent ma bouche
mes narines sont glue
mon cri mes cris glissent et tombent

me vois-tu
prends ma main, mère
posons le pas sur le nuage
et dansons
le bindaré troue la nuit
viens dansons le rythme foka  
la flute  chatouille mes pieds

lâchons le pas secouons nos corps
nous coulons plus vite que l'eau de Toul'kouli
la rivière des aubes


chante chante grand-mère le chant du conte

la terre qui a volé ton assiette
obstrue ta bouche
ton ventre pourrit plein de ses œufs 
tes petits-enfants morts avant toi
font procès aux ancêtres
que s'est-il passé ma mère que s'est-il passé?

04/08/2013
4h28

vendredi 2 août 2013

EVALA EN PAYS KABYE, CEREMONIE D'INITIATION OU FESTIVAL?

Un ami m'a demandé de quoi je me mêle lorsque je lui ai dit, pince-sans-rire que d'ici à quelques années, on luttera au mois de décembre. C'est vrai, de quoi je me mêle?  Je ne suis même pas kabyè. Mais je me mêle de ce que j'ai un grand bec et de ce que mon épouse est kabyè.
Et je rappelle que jamais de mémoire de Kabyè, les luttes traditionnelles se sont déroulées au mois d'août. Jamais de mémoire de kabyè on a initié la jeune fille (akpénou) au mois d'août.  Mais pour 2013, on semble avoir inauguré une nouvelle époque de lutte en démarrant les luttes à fin juillet pour les finir en août. Les chefs coutumiers, les prêtres traditionnels (les djôdjô), garants des cérémonies connaissent les moments propices pour ces initiations qui doivent se dérouler au mois de juillet.
Il faut rappeler qu'il y a des cérémonies qui préludent à ces initiations et ces cérémonies (peu de kabyè le savent) démarrent au mois d'avril. Tout part des prêtres traditionnels à Pagouda qui passent le témoin à ceux de Kémérida, puis  à ceux de Farendè puis enfin à ceux de Kouméa, dernière étape avant le démarrage, le premier ou le deuxième samedi du mois de juillet, des luttes initiatiques. Rien ne peut déroger à ce processus qui plus est, est devenu une loi coutumière.
NB: Je tiens cette version d'un chef coutumier. S'il y a une autre version, il serait intéressant de la partager.
Les luttes traditionnelles sont le début d'une initiation. La lutte proprement dite dure 3 ans. Puis le jeune évalou devient Eskpa, Eglou et Kondo, au bout de 5 ans. Le processus dure à peu près 10 ans. les cérémonies d'eskpa tendent à disparaître.
Cependant, les luttes sont devenues un festival organisé par le président de la république qui semble tenu d'y participer. Il écume tous les terrains de lutte.
Pourquoi les chefs traditionnels ne rappellent-ils pas au président Faure que les cérémonies obéissent à des périodes précises et qu'on ne saurait les reporter pour une raison ou une autre.
Alors que la politique arrête de profaner nos valeurs. On peut initier les jeunes en l'absence du président, n'est-ce pas?

mercredi 31 juillet 2013

LA CREVERIE

Des nuages sur les rêves
Des nuages de rêves
Et des rêves en nuages voyageurs
Portés sur le dos du vent:
Grains semés sur du roc
Au cimetière des lendemains
Terre cruelle de nuages sans pluie
Nuages puants de rêves sans fruits
Boules d'oublis déféqués
Sur les rêves gorgés de nuages.
29/07/2013
01/04

mardi 30 juillet 2013

REPARTIR

Je refais le chemin de l'aller à l'envers
Par la vallée de l'exil
Par l'entrée orientale de maman
Retrouver les accessoires manquants
A la lumière de mon étoile
Allumer le soleil endormi dans mes narines.
Sinon
Fracasser la porte
Dans le dos de maman
Et réclamer ces jambes
Qui manquent à mes pieds
Ces yeux qui  manquent à mon regard
Ce pas
Cet unique pas
Qui ne germe pas mon cerveau
Dieu à ses comptes
La lèpre aux doigts
Confond les banques à l'argile
Les portes verrouillées
Les placentas crevés:
Mon père vert de mal
J'ai repris la route de l'exil
Rendre l'héritage humain:
Cette puante terre
Qui pourrit mon sang.
29/07/2013
21h53

lundi 29 juillet 2013

Kara est grave, ou je dois repasser mon permis de conduire

Hier je vais stationner là (regarder la figure: un monsieur a bitumé devant sa maison). Lorsque je reviens chercher la voiture, l'agent de sécurité qui garde la maison frappe à la vitre:
"L'agent de sécurité: Sinon, on vous cherche à la maison.
Moi: Quelle maison?
L'agent de sécurité: Ici.
Moi: Et qui me cherche à la maison ici?
L'agent de sécurité: Le chef.
Moi: Quel chef?
L'agent de sécurité:Le chef, non!
Moi: Quel chef?
L'agent de sécurité:Toi-même là, là où tu as garé voiture-là, tu as quelque chose dans la tête? Comment tu peux venir garer comme ça devant une maison, c'est ta maison? Tu vois on a mis le goudron et au lieu d'aller garer là-bas (indiquant de l'autre côté de la route, les parties défoncées et boueuses), tu viens garer ici. Tu ne peux pas aller goudronner là-bas et garer? Tu n'as rien dans la tête..."
Je suis parti, le laissant m'insulter tout son soûl.
Regardez un peu la figure que j'ai tracée et dites-moi si je suis dans le tort de stationner là cet endroit précis, de l'autre côté de la rue, devant cette maison. Il n'y a aucun panneau d'interdiction de stationner.
Mon cœur amer étouffe 
du pollen du mal
mes yeux sonr perclus
nulle part ne brille une étoile
mon ventre est rassasié de lèpre
mais un roc bouche mon anus
et ma bouche cousue de colère
mon cri féconde la lèpre
et ses fruits germent
et d'autres fruits germent
silences
nuits
au réveil
saisir le soleil par le cou
lever le sortilège
regard
pas
geste d'incendie
et pluie:
mon fils, tu germeras du feu.
27/072003
02h49

ICI, CLOAQUE

Il est au crépuscule
sous ces sombres cieux
le soleil de la vie
les aïeux et les fétiches
ont disparu
dans la gueule béante des ténèbres
les dieux fous de confusion
ont clos les aubes
derrière chaque aube close
les soleils sont sans yeux
et la vie à trouver demain
oublie la fable reliquaire
des rires surgis des nuits
dans les ténèbres placentas
jamais fœtus fécondé d'obscurité
 n'éclora homme.
27/07/2013 01h14

mardi 23 juillet 2013

POURQUOI CE PARTI RESTERA EN SCELLE A REPANDRE MISERE ET DESOLATION!

La campagne pour les législatives prend fin aujourd’hui. A minuit. Jeudi, 25 juillet, en pleine saison des pluies, les Togolais iront voter. Du moins, ceux qui pensent encore que les élections sont la solution à toutes les misères servies au quotidien dans ce pays où l’espoir a foutu le camp laissant la place à une chorale trop bruyante de jurons. Pour ma part, ce n’est pas encore sûr que j’aille voter ce 25. Le RPT qui a fait peau neuve dans des habits disco avec le fard UNIR est en course. La caractéristique de ce parti, c’est qu’il regroupe tous les pontes du pays, friqués, corrompus et pilleurs. Pour rien au monde, ce parti voudra perdre ces élections. Et il risque de gagner ces élections pour trois raisons. 1. LA MISERE EST UN FOND DE COMMERCE QUE CE PARTI EXPLOITE Les Togolais sont misérables. La misère morale chausse bien la misère matérielle. On est pauvrement vêtu. On mange à peine. Alors, ce parti exploite la misère des peuples pendant les élections en offrant du riz, des tricots, des casquettes. C’est le lieu pour certains de renouveler leur garde-robe : comprenez, changer les tricots mités de « VOTONS FAURE » en 2010 par les tricots UNIR en 2013. Alors les élections sont l’occasion, l’unique chaque cinq ans, d’engranger les profits (sacs de riz), de gagner quelques billets au passage. Depuis quelques semaines, à Kara, sur dix passants, il s’en trouve au moins 2 ou 3 qui portent le t-shirt UNIR. Au passage également, on débite des coquecigrues, on fait des promesses, on prend des engagements fermes. Evidemment, qu’on ne tiendra pas. C’est connu, en politique, le mensonge est une arme de séduction. Donc, tant que ce pays végétera dans la misère, UNIR ou RPT, qu’importe, c’est le même fauve cruel dans un jacket de félin, exploitera sa misère pour rester en scelle. 2. RPT OU UNIR ENRICHIT SES VALETS Ce parti restera en scelle parce que ceux qui le composent et le défendent sont ceux qui ont compris qu’il est la vache à lait intarissable. Tous ces pilleurs ont compris que si leur parti n’est pas au pouvoir, c’est qu’ils perdront tout, surtout qu’ils occupent leurs postes non pas à cause de leurs compétences mais pour services rendus ou par népotisme. En fait, ils protègent la poule aux œufs d’or. Ils ont également peur des représailles car, s’ils ne sont plus à ces postes, si une justice véritable est mise en place, certains répondront de leurs crimes économiques. Alors, en même temps que UNIR est un parti qui les enrichit, ils s’engraisse dans son giron, le parti est une garantie sécuritaire. Tant que UNIR sévira dans ce pays, ils seront eux tranquilles, personne ne sera inquiété. Alors, il n’est pas surprenant de les voir tous, pendant ces périodes électorales, abandonner leur bureau, mettre à la disposition des candidats, voitures, argent, carburant, subalternes et autres zozos, crédules crétins qui occupent des postes par faveur et doivent être reconnaissants. Une petite histoire : Je m’étonne de rencontrer à Niamtougou un trou-du-cul d’un ministère. Il me répond : « ah, mon frère, que veux-tu ? Moi je peux pas rester au bureau quand mon ministre est venu battre campagne ». Je m’énerve et lui réponds qu’il n’est pas l’employé du ministre. Il me dit : « mon frère, tu ne comprends pas ». Alors, je lui dis qu’il a raison ; je ne comprends pas qu’il risque de perdre sa place parce qu’il y est arrivé sans compétence aucune. S’il vient battre campagne, il veut être reconnaissant. Et c’est comme ça que ce parti marche. Avec des cancres pareils, on est bien loin de quitter la chaumière, même quand au ciel, les nuages se formeront pour annoncer le retour de Jésus Christ. L’idéologie de ce parti reste le pillage et l’enrichissement des valets liges qui ont vendu âme et intelligence à la corruption, à la luxure et n’ont de biceps que l’impunité. Donc une minorité séquestre ce pays et exploite notre misère pour nous dépouiller, jusqu’à l’espoir. Ils investissent pour demeurer à leur poste et continuer par piller. Le Togo est devenu une cité de jurons.
3. ON A UNE OPPOSITION BÊTE, CANCRE EN PLUS D’ÊTRE PAUVRE L’autre motif des jurons, c’est l’opposition que nous avons. Celui qui revendiquait l’indépendance du Togo comme héritage, Gilchrist Olympio, a rejoint depuis quelques années, le camp des plus forts, le camp des tortionnaires. Il n’est plus de l’opposition et c’est ridicule lorsque sur leurs affiches de campagne, ils écrivent, « Votez l’UFC pour une alternance au Togo ». C’est manquer véritablement d’inspiration que d’écrire de telles niaiseries. S’il faut mentir, encore faut-il que le mensonge accroche, mais insulter l’intelligence des électeurs, devient un crime imprescriptible. Quelle alternance l’UFC veut-elle réaliser dans les accointances actuelles avec Faure et compagnie ? Le leader et son parti prouvent encore une fois leur médiocrité qu’ils cachaient mal derrière une victimisation et des lamentos de cochons affamés. L’UFC commerce donc avec le vieil ennemi suscitant l’ire des anciens disciples et apprentis opposants. Fabre a levé sa guerre après le départ de son mentor. Une bande de lycaons plus jeunes ont remplacé la première génération d’opposants, qui tous, à un certain niveau, sont retournés au giron du RPT. Au nom d’un APG, Agboyibor a servi comme premier ministre ; Gnininvi, comme ministre. Edem Kodjo, lui n’a jamais caché sa paternité du RPT. Son parti avec les différents noms de baptême qu’il lui a affublés en moins de vingt ans, traduit et trahit à la fois, ses accointances avec le cauchemar du peuple togolais. De ce côté, donc, circulez, il n’y a rien à voir : aucun mérite à réclamer car ils ont contribué à faire régresser ce pays. Pas de lauriers pour vous messieurs. Les nouveaux leaders, confinés à Lomé, naviguent à vue, ils sont à toutes les luttes : Kpatcha Gnassingbé est arrêté parce qu’il fomentait un coup d’Etat avec une boite d’allumettes, un briquet avec un pot explosif de beurre de karité ; l’arrestation de Pascal Bodjona, devient un cas politique. Pourtant, ces avocaillons savent qu’ils peuvent se saisir de ces dossiers pas en tant que leaders politiques mais en tant qu’avocats. Mais, non ! S’ils ne comprennent pas qu’il faut trouver des limites entre la politique et la justice, alors, qu’ils arrêtent les simagrées : ce peuple saura qu’il est maudit, à jamais. On se souvient également des coalitions de partis politiques aux temps effervescents de la démocratie biberonnant au sang et à l’exil. Les leaders d’aujourd’hui ont remis le jeu, dans une confusion totale entre regroupement de société civile et regroupement de partis politiques. CST, ARC-EN-CIEL, bientôt on aura des noms d’iguanes colombiens et des noms indiens d’éclairs et de tonnerre : messieurs, l’arène politique n’est pas une cour de récréation où on forme les équipes en fonction des jeux disponibles et des élèves présents. On a même vu un Péré, hier de l’opposition, être candidat de UNIR alors que son propre parti présente d’autres listes : ce pays n’aura pas fini de nous surprendre. Tout comme leurs aînés, ces fougueux ont été incapables de s’unir devant et contre l’argent et les militaires de UNIR. Il est des mathématiques politiques très simples pourtant : les unités ne s’égalent pas ; par contre une unité peut terrasser une multitude. UNIR, une unité, risque de gagner parce CST et ARC-EN-CIEL n’ont pas pu accorder leur vièles monocordes pour fournir une liste unique dans les 91 circonscriptions et ensemble battre campagne. Il a fallu qu’ils partent en rangs dispersés. Derrière couve une guéguerre interne : si l’opposition (CST et ARC-EN-CIEL) remporte les législatives de 2013, à qui sera confié le poste de premier ministre ? A Apévon ? A Zeus ? A Fabre de l’ANC ? Faut y penser ! On comprend qu’ici aussi, il n’y a d’idéologie que le rêve que chaque leader aigri nourri d’occuper une haute fonction politique. Le sort des élèves, la misère des étudiants, l’indigence des familles, la maltraitance des enseignants, des agents de santé et des corps habillés ne préoccupent personne. L’opposition également a vendu âme et intelligence pour un paradis qui n’est autre que les fauteuils au gouvernement. Ces élections présentent donc deux adversaires : l’un, UNIR, est retors, pervers, rusé, a des moyens à revendre, a des militaires pour terroriser, joue sur la fibre tribale, veut contre tsunami préserver les privilèges qu’offrent les postes occupés ; l’autre, CST et ARC-EN-CIEL, médiocre, cancre, sans argent, manipule la fibre tribale, se voit déjà au gouvernement sans savoir ce qu’il va y faire, plein d’énergie et sans ruse de combat. Et au milieu, le peuple qui encaisse. La classe politique (opposition et parti au pouvoir) est un péril pour le peuple togolais ; elle est le sida dont les symptômes sont l’incompétence et la trou-du-cuterie. Le peuple crève de cette classe-là. CEPENDANT Les législatives de 2013 peuvent surprendre. UNIR peut perdre. Mais l’opposition ne devra revendiquer aucun mérite, aucune victoire. Ce sera un vote-sanction du peuple qui en a marre. Ce sera la tempête soulevée par les jurons de lassitude et de désespérance. Mais encore, faut-il sécuriser cette victoire dans les urnes avec toutes les fraudes, toutes les intimidations dont nous a habitué le RPT. Toutefois, même cette victoire, l’opposition ne saura pas la gérer. Quel désespoir, cette opposition, l’intelligence veule et le bec malhabile!

vendredi 28 juin 2013

LES YEUX DE LA LUNE

LES YEUX DE LA LUNE
Ce soir la lune a ses yeux noirs de sel
Et les nuages qui la dévorent
Ont des joies furieuses
Ce soir dans la case obscure de maman
Le ventre de bébé cingle son cœur de lanières de faim:
Il ignore les maths des voix qui font rois
Ce soir les murs muets des cases
Sont sourds aux discours là-bas
Qui chantent des tribunes le recul de la misère
Cet ultime soir les yeux éteints de mamans
Sont aveugles au sourire de bébé:
Il est tout froid le sein tari à la bouche
Ces soirs où des froids
Réchauffent en vain des narines et des cœurs
Ces soirs font longtemps saison.

jeudi 27 juin 2013

Cité de carapaces


Le cœur recroquevillé:
Mon cri, la carapace.
Je bouscule les frontières
A reculer l'horizon.
La carapace, mon silence:
J'éteins les soleils
A prolonger les aubes;
Je sème mes narines
Dans le ventre de la pleine lune
A accoucher les moissons.
Pourtant, j'accouche des cimetières de joies
Et je tends demain en robe noire
Aux nuages voyageuses.
Elles sont parties, les nuages voyageuses Derrière la clôture de mon œil
Et dans mes larmes nagent
Le peuple à queues de mes reins:
Les soleils à venir seront plus salés.

mardi 25 juin 2013

Le vert océan

 

DSCI6375

Quelles vies y meurent en silence, sous la furie de l’homme ou sous le joug du temps? Quelles morts revivent sous la magie bienheureuse de la vie, d’un cycle à autre, pour perpétuer l’être?

Je regarde cette verte immensité et je me pleure d’être doué de paroles et de dépenser ma vie à fabriquer la mort. la mort en prête-à-porter pour les autres, la redoutant pour moi-même.

mercredi 19 juin 2013

Comment mettre fin au travail des enfants?

 

DSCI6645

Le samedi 15 juin, je me suis rendu à Tchébébé. Au retour j’ai fait une escale à Sotouboua pour manger un morceau dans une gargote. à la fin de mon repas d’igname pilée, je demande en français, à cette jeune personne assise, une serviette pour nettoyer mes mains. une fillette d’à peine 8 ans crie en riant que la jeune personne ne comprend pas français.

- elle ne comprend pas français. elle parle anglais. alors je l’interpelle en anglais et elle arrive.

-How are you?

- Fine, répond-elle.

- What’s your name?

- Akossiwa.

- How old are you?

- I don’t konw?

Je m’écrie :”what"? You don’t how old you are?”

- Yes!

et la fillette de tantôt, un sourire ironique me dit qu’elle vient du Ghana.

- are your parents living here?

- No!

- Where do you live here?

elle me regarde.

- are you married?

- No!

- Where do you sleep every nights?

silence.

- have you a parent here?

- yes, my sister.

- Where is she?

- we work together here.

- are you paied for this job?

- yes!

- how many are paied for?

- I don’t know.

Je m’insurge une fois encore. ainsi cette fillette travaille sans connaître son âge et sans savoir combien elle gagne chaque mois.

- to whom does your boss pay your money?

- I don’t know!

je lui demande si je peux la prendre en image? elle me regarde. je finis par la prendre en photo.

et dire que c’est une femme qui tient cette gargote.qu’est-ce qu’elles peuvent être inhumaines certaines femmes à maltraiter les enfants des autres femmes?

Fillette Sotouboua

mercredi 22 mai 2013

TOGO: EXORCISATION D'UN PEUPLE, LE MILITAIRE NE FAIT PLUS PEUR


http://www.youtube.com/watch?v=oHgEF6XCvAA&feature=em-upload_owner

Kara, Dapaong, Niamtougou, Kantè: trois villes du nord. trois ville au nord. le nord bastion ou chasse gardée du RPT/UNIR. les velléités des dirigeants politiques les ont conduits jusqu'à Sokodé. peu se sont risqués à fouler le sol des villes citées. ils sont repartis feu au cul. avant on disait que c'est Olympio et son opposition qui manipulent les jeunes. maintenant l'insurrection est de l'intérieur. y a-t-il manipulation ? qui a manipulé à Kantè? à Niamtougou? à Kara? à Dapaong? Qui? Fabre? Zeus? Ce ne sont même pas des individus à l'étoffe d'opposants.
le peuple togolais s'émancipe de sa peur. pendant un demi siècle, le treillis a intimidé, à réprimé, a refoulé. la brutalité militaire était plus que le père-fouettard de notre enfance. il était le monstre qui emporte et avale les enfants qui ne s'endorment pas la nuit venue. un ogre.
aujourd'hui, le militaire porte toujours son treillis, il brandit son arme, son visage a la dureté du marbre, mais il n'impressionne personne.
chez les apeurés d'hier, il y a un reflux des refoulements, des peurs, des silences et des frustrations. ce reflux est violent. il n'attend qu'une moindre injustice pour ravager. quand le peuple se met à braver le flic et son arme, c'est le pouvoir entier qui est bravé.
en tout cas, les prochaines élections s'annoncent électriques, s'il y a triche, s'il y a fraude. si le peuple se rend compte que les résultats ne sont pas ceux attendus, eh bien... le peuple a trouvé sa page, c'est la rue. il y écrira son mécontentement. et le militaire n'y fera rien. 

mardi 14 mai 2013

LES YEUX N'ONT PAS DE MAINS

Ce rocher en forme de siège, m'a inspiré cette histoire. Photo Noël T. Mawo
© 13 avril 2013
 


Le soleil se coucha précipitamment derrière les montagnes comme si, après avoir, toute l’interminable journée, mitraillé de ses feux les pauvres humains et leurs chétifs végétaux, ivre et honteux, il se protégeait de leurs jurons. Le ciel, à l’est, était pommelé, et, au couchant, pourpre. Une douce brise souffla réveillant quelques frissons sur nos corps.
Nous étions assis, Didier et moi, sur ce rocher (voir photo). Depuis un mois nous nous retrouvons ici tous les soirs presque. Nous restons à bavarder jusque tard dans la soirée. C’est Didier qui m’a fait découvrir cet endroit et je l’ai adoré du premier coup. Je crois que c’est surtout cela qui nous a le plus rapprochés. Les résultats du baccalauréat avaient coïncidé avec mon dix-huitième anniversaire. Ma mère, toute heureuse de ma réussite, invita tous les lauréats de ma classe. Dont Didier. La fête avait commencé tôt à midi. Vers 17 heures, Didier me murmura à l’oreille, en me tirant par la main, qu’il avait pour moi un cadeau qui se trouvait non loin de l’église catholique. Je me laissai tirer.
Dehors, nous enfourchâmes sa moto. Cinq cent mètres environ après l’église, nous quittâmes la route pour une sente sinueuse vers les collines. La sente zigzaguait entre les buttes des champs, les souches et les rocs.  Il s’arrêta au pied d’un plateau haut de dix mètres environ. Une piste montante ceinturait ce massif. Nous gravîmes ce plateau, Didier me tirant par la main. Je peinais à monter dans ma courte jupe. Une fois là-haut, il tendit sa main vers deux énormes pierres plates et larges, l’une horizontale et l’autre verticale et les deux formant un trône avec son siège et son dossier. C’était une curiosité de la nature que je découvrais. Il m’aida à me hisser sur ce trône et nous nous tînmes debout, à regarder la ville de cette hauteur.
« Ce qui manque ici, commença-t-il, c’est le chant d’une rivière. Si nous eûmes une âme de poète, nos yeux ne verraient point des montagnes, ni des arbres et des herbes : la terre entière entendrait nos cœurs s’extasier et sourire de cette félicité. »  
Dites dans mon dos, son souffle caressant mon cou, ces paroles m’emplirent d’un certain bien-être qui fit cabrioler mon cœur. Nous restâmes ainsi, lui dans mon dos, m’effleurant à peine, et moi, le regard vers les sommets des montagnes, réfléchissant à ce que je lui dirais, s’il me relançait.
Il murmura à mon oreille : "c’était ton cadeau. J’ignore si tu l’as aimé." Je compris que la visite prenait fin. Nous descendîmes et remontâmes sur la moto puis retournâmes à la maison où la danse battait son plein.
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Il y a trois ans, nous sommes entrés ensemble en seconde littéraire. Je sentais qu’il s’intéressait à moi jusqu’au jour où, pendant la semaine culturelle au mois de mars, il lâcha qu’il m’aimait et voulait que nous sortions ensemble. C’est vrai, il avait un physique d’athlète, le visage avenant, toujours proprement vêtu : c’était le jeune mâle que toutes les filles de notre lycée voudraient avoir pour elles. Mais au lieu d’accepter, je ressentis une colère mêlée de dégoût.  J’avais promis à ma mère, après le décès de papa, que je ne sortirai avec un homme qu’après mon baccalauréat. Et je comptais tenir ma parole. Alors lorsqu’il fit la demande, je me mis à l’exécrer. Je ne loupai aucune occasion pour l’humilier, le ridiculiser, mais au fond de moi, en secret, je rêvais de l’avoir pour une « amitié sincère et durable pouvant déboucher sur des sons de cloches et des bagues », selon la formule en vogue au lycée à notre époque.
Didier s’est fait insistant. Mais plus il insistait, plus il m’énervait et plus je ne voulais pas le sentir. Mais aujourd’hui, ce samedi, un mois après les résultats du baccalauréat, trois ans plus tard depuis le jour il me dit qu’il m’aimait, j’attendais qu’il me le demande à nouveau. Cependant il parlait et parlait. Il commentait sa lecture de Mayrig, un roman d’Henri Verneuil qu’il comparait à L’Etranger d’Albert Camus. Il m’ennuyait.
Le crépuscule jetait son sombre voile confondant les sommets des montagnes et les cimes des arbres. Didier se retourna vers moi. Je voyais à peine ses yeux. Il me fixa longuement. J’étais prête. Cette fois-ci, je lui dirai "oui". J’avais  dix-huit ans. J’avais mon Bac. J’avais tenu ma promesse. Plus rien ne me retenait. Assurément, je ne dirai pas non. Non ! Je ne m’en priverai davantage. Il me prit les deux mains. Je frissonnai. Il baissa la tête comme si je l’intimidais. Lorsqu’il la releva, il me fixa à nouveau dans les yeux puis parla pantelant :
« Je pars demain pour Lomé. J’ai un vol le samedi. Nous étions à dimanche. Je vais continuer mes études en France. Mon père a réussi à me trouver une bourse. Qu’est-ce qu’on a perdu du temps à se détester ! Surtout toi ! Malgré tout, tu sais, je t’aime énormément. »
Je voulus m’enfuir. Il me retint de justesse avant que je ne dégringolasse de cette hauteur et que je ne trouvasse au sol, entre souches, rocs et buttes, une mort certaine. Je me débattis, le griffant. Il recula, recula devant ma furie. Je n’ai pas le retenir. Impuissante, je l'ai regardé disparaître. Si mes yeux avaient des mains!
Je suis rentrée seule.
Ma mère a dû m’accompagner à la police. Après m’avoir écoutée, ils m’ont laissée partir. Apparemment, ma relation de sa chute les a convaincus. J’aurais pu mentir, par peur, pour me faire plus crédible et me sortir d’une probable condamnation. Mais le faisant, je semais en mon cœur un mensonge qui se nourrirait toute ma vie de mes remords. Ce mensonge m’habiterait et nous prendrions des trajectoires différentes : lui grandissant de ma consomption et moi périssant de sa verdure et de ses fruits. Comme le dit ma mère, les yeux de la vérité sont toujours ouverts : c’est pourquoi elle va seule son chemin.
Je n’ai pas pu aller à ses obsèques. Je suis restée à pleurer à la maison secouée par cette phrase : "qu’est-ce qu’on a perdu du temps à se détester". Je ne l’oublierai jamais, cette phrase, ni son cri pendant sa chute. Et toujours m’habite, un sentiment de gâchis. Et je n’ai de cesse de me maudire. Mais à quel moment, à quel carrefour, nous autres, jeunes filles, devons-nous attraper l’amour par les cœurs sans impliquer les corps ? Ou par les corps sans corrompre les cœurs ?

jeudi 2 mai 2013

QUEL PLAISIR EPOURVENT-ILS A VOIR LES AUTRES SOUFFRIR?

Depuis quelques années, le gouvernement togolais organise des concours d'entrée à l'école normale des instituteurs à Notsè et à Dapaong. une troisième école est en construction à Sotouboua. deux autres écoles sont attendues à Adéta et à Niamtougou. c'est une démarche louable car elle permet de résorber une partie des bacheliers qui n'ont pas eu les moyens de poursuivre les études à l'université. . seulement après à peine 9 mois de formation, ils sont automatiquement détachés dans l'enseignement primaire.
pour les instituteurs de la promotion de 2011-2012, affectés depuis novembre 2012, aucun franc ne leur a pas été payé. disons que depuis 7 mois, ils travaillent sa salaire. parfois, on conçoit qu'ils passent les trois premiers mois sans salaire, que ça dure 7 mois, on se demande pourquoi?
Le ministre en charge de l'éducation se demande au moins de quoi ils vivent ceux qu'il a envoyés dans tous les coins du pays? comment peut-on être si insensible à la misère des autres?
monsieur le ministre, il s'agit des Togolais, ils s'agit des êtres de chair et d'os qui ressentent la douleur comme tout le monde. les ignorer est les assassiner. alors, de grâce, réveillez-vous ou démissionnez.

mardi 2 avril 2013

J'AI MA CARTE D'ELECTEUR MAIS IL SE PEUT QUE JE N'AILLE PAS VOTER

J'ai fini par me faire recenser. ça ne veut pas dire que j'irai voter. je préviens en tout cas ceux qui pensent qu'ils peuvent imposer des mécréants et mécréantes, des hommes et femmes liges pour récompenser ces derniers de quelques services rendus. des paltoquets qui au parlement, iront dessoûler ou se reposer de leurs orgies et ébats nocturnes pendant que les peuples qu'ils représentent croupissent dans la misère. au Togo c'est passé dans la mode d'imposer des niais, des hurluberlus champions dans le sommeil et dans l'art de lever la main pour indiquer qu'on est pour ou contre un texte auquel on ne comprend rien. alors quand des gens ne dégageront pas du peuple pour être candidats, soyez sûrs, j'irai à la pêche, à la chasse ou je resterai devant ma télé. je ne me suis jamais lassé de suivre le film "Un dîner de cons" avec Thierry Lhermitte.
Par exemple, on prendra un dadais de Lomé, qui ne connaît rien aux réalité de Kara, qui ne vient à Kara que pour les obsèques ou les funérailles de ses beaux-parents, qu'on imposera: j'irai pas voter. on prendra une "mal baisée" (je reprends un tour de M. APEDO-AMAH) qui vit et vole  les sous du pays à Lomé qu'on imposera à Kara pour raison de parité dans le genre. elle viendra organiser un tournoi féminin de foot sur des terrains scolaires très accidentés avec distribution de tricots et casquettes: je resterai jouer à Zuma deluxe. y en a marre qu'on nous prenne pour des imbéciles.
Autre chose: il se trouve que la présidente de la CENI est une femme. comment se fait-il que ma carte soit signée par un homme Taffa Tabiou après la mention "Le président de la CENI". j'ai un cerveau à ne pas comprendre certaines choses mais si on m'expliquait! c'est pas sûr que je sois le seul dans le cas. dites-nous pourquoi la CENI a une présidente Angèle AGUIGAH et c'est un homme Taffa TABIOU qui signe les cartes? ça remonte à quand les commandes des cartes? des informaticiens ne peuvent-ils pas reprogrammer toutes ces machines pour qu'on ait véritablement: LA PRESIDENTE DE LA CENI SIGNATURE & ANGELE AGUIGAH?
Angèle AGUIGAH, présidente de la CENI

lundi 18 mars 2013

PLACE SENGHOR A LOME: BRUIT ET ALCCOL




Je ne sais pas ce qui ce qui a motivé le choix de cette place, je me désole que ce soit à cet endroit juste devant un bar bruyant et tout et tout, accueille cet illustre homme.  cette place ne me satisfait pas. je crois que Senghor mérite plus de calme et il n'a pas besoin de bière là où il est.