Le siège de Géant
mardi 5 novembre 2013
Les gouvernements corrompent-ils les individus ?
vendredi 25 octobre 2013
Bigarrures
mardi 8 octobre 2013
Hors des murs
mardi 1 octobre 2013
lundi 26 août 2013
Brume de haine, un de mes courts textes de théâtre publié dans Balade théâtrale
lundi 5 août 2013
Les sanglots muets des yeux
Ainsi donc la route ouverte
ouvre les puits de nos cœurs
c'est vrai? tu n'es plus?
la lèpre a rongé mes doigts
je tâte je tâte je te cherche petite mère
dans l'obscurité de ma peine
la nuit a rempli mes yeux
je compte tes dix doigts: entiers
quelle est ton offense aux dieux fainéants
les cœurs des hommes sont volcan
je chanterai pas la blancheur de tes paumes
les larmes inondent ma bouche
mes narines sont glue
mon cri mes cris glissent et tombent
me vois-tu
prends ma main, mère
posons le pas sur le nuage
et dansons
le bindaré troue la nuit
viens dansons le rythme foka
la flute chatouille mes pieds
lâchons le pas secouons nos corps
nous coulons plus vite que l'eau de Toul'kouli
la rivière des aubes
chante chante grand-mère le chant du conte
la terre qui a volé ton assiette
obstrue ta bouche
ton ventre pourrit plein de ses œufs
tes petits-enfants morts avant toi
font procès aux ancêtres
que s'est-il passé ma mère que s'est-il passé?
04/08/2013
4h28
vendredi 2 août 2013
EVALA EN PAYS KABYE, CEREMONIE D'INITIATION OU FESTIVAL?
Et je rappelle que jamais de mémoire de Kabyè, les luttes traditionnelles se sont déroulées au mois d'août. Jamais de mémoire de kabyè on a initié la jeune fille (akpénou) au mois d'août. Mais pour 2013, on semble avoir inauguré une nouvelle époque de lutte en démarrant les luttes à fin juillet pour les finir en août. Les chefs coutumiers, les prêtres traditionnels (les djôdjô), garants des cérémonies connaissent les moments propices pour ces initiations qui doivent se dérouler au mois de juillet.
Il faut rappeler qu'il y a des cérémonies qui préludent à ces initiations et ces cérémonies (peu de kabyè le savent) démarrent au mois d'avril. Tout part des prêtres traditionnels à Pagouda qui passent le témoin à ceux de Kémérida, puis à ceux de Farendè puis enfin à ceux de Kouméa, dernière étape avant le démarrage, le premier ou le deuxième samedi du mois de juillet, des luttes initiatiques. Rien ne peut déroger à ce processus qui plus est, est devenu une loi coutumière.
NB: Je tiens cette version d'un chef coutumier. S'il y a une autre version, il serait intéressant de la partager.
Les luttes traditionnelles sont le début d'une initiation. La lutte proprement dite dure 3 ans. Puis le jeune évalou devient Eskpa, Eglou et Kondo, au bout de 5 ans. Le processus dure à peu près 10 ans. les cérémonies d'eskpa tendent à disparaître.
Cependant, les luttes sont devenues un festival organisé par le président de la république qui semble tenu d'y participer. Il écume tous les terrains de lutte.
Pourquoi les chefs traditionnels ne rappellent-ils pas au président Faure que les cérémonies obéissent à des périodes précises et qu'on ne saurait les reporter pour une raison ou une autre.
Alors que la politique arrête de profaner nos valeurs. On peut initier les jeunes en l'absence du président, n'est-ce pas?
mercredi 31 juillet 2013
LA CREVERIE
Des nuages de rêves
Et des rêves en nuages voyageurs
Portés sur le dos du vent:
Grains semés sur du roc
Au cimetière des lendemains
Terre cruelle de nuages sans pluie
Nuages puants de rêves sans fruits
Boules d'oublis déféqués
Sur les rêves gorgés de nuages.
29/07/2013
01/04
mardi 30 juillet 2013
REPARTIR
Par la vallée de l'exil
Par l'entrée orientale de maman
Retrouver les accessoires manquants
A la lumière de mon étoile
Allumer le soleil endormi dans mes narines.
Sinon
Fracasser la porte
Dans le dos de maman
Et réclamer ces jambes
Qui manquent à mes pieds
Ces yeux qui manquent à mon regard
Ce pas
Cet unique pas
Qui ne germe pas mon cerveau
Dieu à ses comptes
La lèpre aux doigts
Confond les banques à l'argile
Les portes verrouillées
Les placentas crevés:
Mon père vert de mal
J'ai repris la route de l'exil
Rendre l'héritage humain:
Cette puante terre
Qui pourrit mon sang.
29/07/2013
21h53
lundi 29 juillet 2013
Kara est grave, ou je dois repasser mon permis de conduire
"L'agent de sécurité: Sinon, on vous cherche à la maison.
Moi: Quelle maison?
L'agent de sécurité: Ici.
Moi: Et qui me cherche à la maison ici?
L'agent de sécurité: Le chef.
Moi: Quel chef?
L'agent de sécurité:Le chef, non!
Moi: Quel chef?
L'agent de sécurité:Toi-même là, là où tu as garé voiture-là, tu as quelque chose dans la tête? Comment tu peux venir garer comme ça devant une maison, c'est ta maison? Tu vois on a mis le goudron et au lieu d'aller garer là-bas (indiquant de l'autre côté de la route, les parties défoncées et boueuses), tu viens garer ici. Tu ne peux pas aller goudronner là-bas et garer? Tu n'as rien dans la tête..."
Je suis parti, le laissant m'insulter tout son soûl.
Regardez un peu la figure que j'ai tracée et dites-moi si je suis dans le tort de stationner là cet endroit précis, de l'autre côté de la rue, devant cette maison. Il n'y a aucun panneau d'interdiction de stationner.
du pollen du mal
mes yeux sonr perclus
nulle part ne brille une étoile
mon ventre est rassasié de lèpre
mais un roc bouche mon anus
et ma bouche cousue de colère
mon cri féconde la lèpre
et ses fruits germent
et d'autres fruits germent
silences
nuits
au réveil
saisir le soleil par le cou
lever le sortilège
regard
pas
geste d'incendie
et pluie:
mon fils, tu germeras du feu.
27/072003
02h49
ICI, CLOAQUE
sous ces sombres cieux
le soleil de la vie
les aïeux et les fétiches
ont disparu
dans la gueule béante des ténèbres
les dieux fous de confusion
ont clos les aubes
derrière chaque aube close
les soleils sont sans yeux
et la vie à trouver demain
oublie la fable reliquaire
des rires surgis des nuits
dans les ténèbres placentas
jamais fœtus fécondé d'obscurité
n'éclora homme.
27/07/2013 01h14
mardi 23 juillet 2013
POURQUOI CE PARTI RESTERA EN SCELLE A REPANDRE MISERE ET DESOLATION!
vendredi 28 juin 2013
LES YEUX DE LA LUNE
Ce soir la lune a ses yeux noirs de sel
Et les nuages qui la dévorent
Ont des joies furieuses
Ce soir dans la case obscure de maman
Le ventre de bébé cingle son cœur de lanières de faim:
Il ignore les maths des voix qui font rois
Ce soir les murs muets des cases
Sont sourds aux discours là-bas
Qui chantent des tribunes le recul de la misère
Cet ultime soir les yeux éteints de mamans
Sont aveugles au sourire de bébé:
Il est tout froid le sein tari à la bouche
Ces soirs où des froids
Réchauffent en vain des narines et des cœurs
Ces soirs font longtemps saison.
jeudi 27 juin 2013
Cité de carapaces
Le cœur recroquevillé:
Mon cri, la carapace.
Je bouscule les frontières
A reculer l'horizon.
La carapace, mon silence:
J'éteins les soleils
A prolonger les aubes;
Je sème mes narines
Dans le ventre de la pleine lune
A accoucher les moissons.
Pourtant, j'accouche des cimetières de joies
Et je tends demain en robe noire
Aux nuages voyageuses.
Elles sont parties, les nuages voyageuses Derrière la clôture de mon œil
Et dans mes larmes nagent
Le peuple à queues de mes reins:
Les soleils à venir seront plus salés.
mardi 25 juin 2013
Le vert océan
Quelles vies y meurent en silence, sous la furie de l’homme ou sous le joug du temps? Quelles morts revivent sous la magie bienheureuse de la vie, d’un cycle à autre, pour perpétuer l’être?
Je regarde cette verte immensité et je me pleure d’être doué de paroles et de dépenser ma vie à fabriquer la mort. la mort en prête-à-porter pour les autres, la redoutant pour moi-même.
mercredi 19 juin 2013
Comment mettre fin au travail des enfants?
Le samedi 15 juin, je me suis rendu à Tchébébé. Au retour j’ai fait une escale à Sotouboua pour manger un morceau dans une gargote. à la fin de mon repas d’igname pilée, je demande en français, à cette jeune personne assise, une serviette pour nettoyer mes mains. une fillette d’à peine 8 ans crie en riant que la jeune personne ne comprend pas français.
- elle ne comprend pas français. elle parle anglais. alors je l’interpelle en anglais et elle arrive.
-How are you?
- Fine, répond-elle.
- What’s your name?
- Akossiwa.
- How old are you?
- I don’t konw?
Je m’écrie :”what"? You don’t how old you are?”
- Yes!
et la fillette de tantôt, un sourire ironique me dit qu’elle vient du Ghana.
- are your parents living here?
- No!
- Where do you live here?
elle me regarde.
- are you married?
- No!
- Where do you sleep every nights?
silence.
- have you a parent here?
- yes, my sister.
- Where is she?
- we work together here.
- are you paied for this job?
- yes!
- how many are paied for?
- I don’t know.
Je m’insurge une fois encore. ainsi cette fillette travaille sans connaître son âge et sans savoir combien elle gagne chaque mois.
- to whom does your boss pay your money?
- I don’t know!
je lui demande si je peux la prendre en image? elle me regarde. je finis par la prendre en photo.
et dire que c’est une femme qui tient cette gargote.qu’est-ce qu’elles peuvent être inhumaines certaines femmes à maltraiter les enfants des autres femmes?
mercredi 22 mai 2013
TOGO: EXORCISATION D'UN PEUPLE, LE MILITAIRE NE FAIT PLUS PEUR
http://www.youtube.com/watch?v=oHgEF6XCvAA&feature=em-upload_owner
Kara, Dapaong, Niamtougou, Kantè: trois villes du nord. trois ville au nord. le nord bastion ou chasse gardée du RPT/UNIR. les velléités des dirigeants politiques les ont conduits jusqu'à Sokodé. peu se sont risqués à fouler le sol des villes citées. ils sont repartis feu au cul. avant on disait que c'est Olympio et son opposition qui manipulent les jeunes. maintenant l'insurrection est de l'intérieur. y a-t-il manipulation ? qui a manipulé à Kantè? à Niamtougou? à Kara? à Dapaong? Qui? Fabre? Zeus? Ce ne sont même pas des individus à l'étoffe d'opposants.
le peuple togolais s'émancipe de sa peur. pendant un demi siècle, le treillis a intimidé, à réprimé, a refoulé. la brutalité militaire était plus que le père-fouettard de notre enfance. il était le monstre qui emporte et avale les enfants qui ne s'endorment pas la nuit venue. un ogre.
aujourd'hui, le militaire porte toujours son treillis, il brandit son arme, son visage a la dureté du marbre, mais il n'impressionne personne.
chez les apeurés d'hier, il y a un reflux des refoulements, des peurs, des silences et des frustrations. ce reflux est violent. il n'attend qu'une moindre injustice pour ravager. quand le peuple se met à braver le flic et son arme, c'est le pouvoir entier qui est bravé.
en tout cas, les prochaines élections s'annoncent électriques, s'il y a triche, s'il y a fraude. si le peuple se rend compte que les résultats ne sont pas ceux attendus, eh bien... le peuple a trouvé sa page, c'est la rue. il y écrira son mécontentement. et le militaire n'y fera rien.
mardi 14 mai 2013
LES YEUX N'ONT PAS DE MAINS
Ce rocher en forme de siège, m'a inspiré cette histoire. Photo Noël T. Mawo
© 13 avril 2013
|
jeudi 2 mai 2013
QUEL PLAISIR EPOURVENT-ILS A VOIR LES AUTRES SOUFFRIR?
pour les instituteurs de la promotion de 2011-2012, affectés depuis novembre 2012, aucun franc ne leur a pas été payé. disons que depuis 7 mois, ils travaillent sa salaire. parfois, on conçoit qu'ils passent les trois premiers mois sans salaire, que ça dure 7 mois, on se demande pourquoi?
Le ministre en charge de l'éducation se demande au moins de quoi ils vivent ceux qu'il a envoyés dans tous les coins du pays? comment peut-on être si insensible à la misère des autres?
monsieur le ministre, il s'agit des Togolais, ils s'agit des êtres de chair et d'os qui ressentent la douleur comme tout le monde. les ignorer est les assassiner. alors, de grâce, réveillez-vous ou démissionnez.
mardi 2 avril 2013
J'AI MA CARTE D'ELECTEUR MAIS IL SE PEUT QUE JE N'AILLE PAS VOTER
Par exemple, on prendra un dadais de Lomé, qui ne connaît rien aux réalité de Kara, qui ne vient à Kara que pour les obsèques ou les funérailles de ses beaux-parents, qu'on imposera: j'irai pas voter. on prendra une "mal baisée" (je reprends un tour de M. APEDO-AMAH) qui vit et vole les sous du pays à Lomé qu'on imposera à Kara pour raison de parité dans le genre. elle viendra organiser un tournoi féminin de foot sur des terrains scolaires très accidentés avec distribution de tricots et casquettes: je resterai jouer à Zuma deluxe. y en a marre qu'on nous prenne pour des imbéciles.
Autre chose: il se trouve que la présidente de la CENI est une femme. comment se fait-il que ma carte soit signée par un homme Taffa Tabiou après la mention "Le président de la CENI". j'ai un cerveau à ne pas comprendre certaines choses mais si on m'expliquait! c'est pas sûr que je sois le seul dans le cas. dites-nous pourquoi la CENI a une présidente Angèle AGUIGAH et c'est un homme Taffa TABIOU qui signe les cartes? ça remonte à quand les commandes des cartes? des informaticiens ne peuvent-ils pas reprogrammer toutes ces machines pour qu'on ait véritablement: LA PRESIDENTE DE LA CENI SIGNATURE & ANGELE AGUIGAH?
Angèle AGUIGAH, présidente de la CENI |
lundi 18 mars 2013
PLACE SENGHOR A LOME: BRUIT ET ALCCOL
Je ne sais pas ce qui ce qui a motivé le choix de cette place, je me désole que ce soit à cet endroit juste devant un bar bruyant et tout et tout, accueille cet illustre homme. cette place ne me satisfait pas. je crois que Senghor mérite plus de calme et il n'a pas besoin de bière là où il est.