A vous, pour ces instants éternels
Les grandes fêtes diurnes sont fermées
les bouches ont tu leur rythme
les danseurs leurs pas
j’arrive tard !
Dans le ciel les soleils sont éteints
en vain je dompte la solubilité
geste mort, dents mortes
récits perdus, le fil pend au bout la peur
Sur la planche, les projecteurs sont fondus dans
le noir
la mer de sel s’étend des yeux aux cœurs
car des coups de tempête ont déchiré les voiles
il a coulé, le voilier Durire
Mes pas lents sur le sang d’étoiles
ouvre mes yeux d’hier
la mort semée ouvre grand demain
j’arrive tôt !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire