Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

mardi 21 avril 2009

Toc-toc

(Je célèbre cette naissance magique, magnifique parturition, par un poème de mon cru.)


Mon cœur éclot
à la morsure dansante de tes yeux
mon corps pétales de rose
au moindre frémissement de tes lèvres
et ma vie fermée au soleil
renaît à ton souffle.
Le vertige m’égare
dans la chute de mes pas
infiniment le gouffre s’ouvre
et mon cœur au vent
tend ses narines.
Es-tu pour me périr
pour me bannir ?
De ces nourritures si exquises
de cet élixir sibyllin
pourquoi m’en exclure ?
Le silence de ton corps
à ma peine cœfficie mon affliction
ma bouche ramollie tresse des cordes.
Ouvre amour ouvre rythme ouvre mystérieux fantasme
l’épluchure de ton amande
la porte de ta terre.
Poésie offre-toi
ainsi la femme nue ouverte
désirée de mes rêves fébriles
mes nuits agitées.

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