Le siège de Géant

Le siège de Géant
Une merveille des monts Kabyè

mardi 23 juillet 2013

POURQUOI CE PARTI RESTERA EN SCELLE A REPANDRE MISERE ET DESOLATION!

La campagne pour les législatives prend fin aujourd’hui. A minuit. Jeudi, 25 juillet, en pleine saison des pluies, les Togolais iront voter. Du moins, ceux qui pensent encore que les élections sont la solution à toutes les misères servies au quotidien dans ce pays où l’espoir a foutu le camp laissant la place à une chorale trop bruyante de jurons. Pour ma part, ce n’est pas encore sûr que j’aille voter ce 25. Le RPT qui a fait peau neuve dans des habits disco avec le fard UNIR est en course. La caractéristique de ce parti, c’est qu’il regroupe tous les pontes du pays, friqués, corrompus et pilleurs. Pour rien au monde, ce parti voudra perdre ces élections. Et il risque de gagner ces élections pour trois raisons. 1. LA MISERE EST UN FOND DE COMMERCE QUE CE PARTI EXPLOITE Les Togolais sont misérables. La misère morale chausse bien la misère matérielle. On est pauvrement vêtu. On mange à peine. Alors, ce parti exploite la misère des peuples pendant les élections en offrant du riz, des tricots, des casquettes. C’est le lieu pour certains de renouveler leur garde-robe : comprenez, changer les tricots mités de « VOTONS FAURE » en 2010 par les tricots UNIR en 2013. Alors les élections sont l’occasion, l’unique chaque cinq ans, d’engranger les profits (sacs de riz), de gagner quelques billets au passage. Depuis quelques semaines, à Kara, sur dix passants, il s’en trouve au moins 2 ou 3 qui portent le t-shirt UNIR. Au passage également, on débite des coquecigrues, on fait des promesses, on prend des engagements fermes. Evidemment, qu’on ne tiendra pas. C’est connu, en politique, le mensonge est une arme de séduction. Donc, tant que ce pays végétera dans la misère, UNIR ou RPT, qu’importe, c’est le même fauve cruel dans un jacket de félin, exploitera sa misère pour rester en scelle. 2. RPT OU UNIR ENRICHIT SES VALETS Ce parti restera en scelle parce que ceux qui le composent et le défendent sont ceux qui ont compris qu’il est la vache à lait intarissable. Tous ces pilleurs ont compris que si leur parti n’est pas au pouvoir, c’est qu’ils perdront tout, surtout qu’ils occupent leurs postes non pas à cause de leurs compétences mais pour services rendus ou par népotisme. En fait, ils protègent la poule aux œufs d’or. Ils ont également peur des représailles car, s’ils ne sont plus à ces postes, si une justice véritable est mise en place, certains répondront de leurs crimes économiques. Alors, en même temps que UNIR est un parti qui les enrichit, ils s’engraisse dans son giron, le parti est une garantie sécuritaire. Tant que UNIR sévira dans ce pays, ils seront eux tranquilles, personne ne sera inquiété. Alors, il n’est pas surprenant de les voir tous, pendant ces périodes électorales, abandonner leur bureau, mettre à la disposition des candidats, voitures, argent, carburant, subalternes et autres zozos, crédules crétins qui occupent des postes par faveur et doivent être reconnaissants. Une petite histoire : Je m’étonne de rencontrer à Niamtougou un trou-du-cul d’un ministère. Il me répond : « ah, mon frère, que veux-tu ? Moi je peux pas rester au bureau quand mon ministre est venu battre campagne ». Je m’énerve et lui réponds qu’il n’est pas l’employé du ministre. Il me dit : « mon frère, tu ne comprends pas ». Alors, je lui dis qu’il a raison ; je ne comprends pas qu’il risque de perdre sa place parce qu’il y est arrivé sans compétence aucune. S’il vient battre campagne, il veut être reconnaissant. Et c’est comme ça que ce parti marche. Avec des cancres pareils, on est bien loin de quitter la chaumière, même quand au ciel, les nuages se formeront pour annoncer le retour de Jésus Christ. L’idéologie de ce parti reste le pillage et l’enrichissement des valets liges qui ont vendu âme et intelligence à la corruption, à la luxure et n’ont de biceps que l’impunité. Donc une minorité séquestre ce pays et exploite notre misère pour nous dépouiller, jusqu’à l’espoir. Ils investissent pour demeurer à leur poste et continuer par piller. Le Togo est devenu une cité de jurons.
3. ON A UNE OPPOSITION BÊTE, CANCRE EN PLUS D’ÊTRE PAUVRE L’autre motif des jurons, c’est l’opposition que nous avons. Celui qui revendiquait l’indépendance du Togo comme héritage, Gilchrist Olympio, a rejoint depuis quelques années, le camp des plus forts, le camp des tortionnaires. Il n’est plus de l’opposition et c’est ridicule lorsque sur leurs affiches de campagne, ils écrivent, « Votez l’UFC pour une alternance au Togo ». C’est manquer véritablement d’inspiration que d’écrire de telles niaiseries. S’il faut mentir, encore faut-il que le mensonge accroche, mais insulter l’intelligence des électeurs, devient un crime imprescriptible. Quelle alternance l’UFC veut-elle réaliser dans les accointances actuelles avec Faure et compagnie ? Le leader et son parti prouvent encore une fois leur médiocrité qu’ils cachaient mal derrière une victimisation et des lamentos de cochons affamés. L’UFC commerce donc avec le vieil ennemi suscitant l’ire des anciens disciples et apprentis opposants. Fabre a levé sa guerre après le départ de son mentor. Une bande de lycaons plus jeunes ont remplacé la première génération d’opposants, qui tous, à un certain niveau, sont retournés au giron du RPT. Au nom d’un APG, Agboyibor a servi comme premier ministre ; Gnininvi, comme ministre. Edem Kodjo, lui n’a jamais caché sa paternité du RPT. Son parti avec les différents noms de baptême qu’il lui a affublés en moins de vingt ans, traduit et trahit à la fois, ses accointances avec le cauchemar du peuple togolais. De ce côté, donc, circulez, il n’y a rien à voir : aucun mérite à réclamer car ils ont contribué à faire régresser ce pays. Pas de lauriers pour vous messieurs. Les nouveaux leaders, confinés à Lomé, naviguent à vue, ils sont à toutes les luttes : Kpatcha Gnassingbé est arrêté parce qu’il fomentait un coup d’Etat avec une boite d’allumettes, un briquet avec un pot explosif de beurre de karité ; l’arrestation de Pascal Bodjona, devient un cas politique. Pourtant, ces avocaillons savent qu’ils peuvent se saisir de ces dossiers pas en tant que leaders politiques mais en tant qu’avocats. Mais, non ! S’ils ne comprennent pas qu’il faut trouver des limites entre la politique et la justice, alors, qu’ils arrêtent les simagrées : ce peuple saura qu’il est maudit, à jamais. On se souvient également des coalitions de partis politiques aux temps effervescents de la démocratie biberonnant au sang et à l’exil. Les leaders d’aujourd’hui ont remis le jeu, dans une confusion totale entre regroupement de société civile et regroupement de partis politiques. CST, ARC-EN-CIEL, bientôt on aura des noms d’iguanes colombiens et des noms indiens d’éclairs et de tonnerre : messieurs, l’arène politique n’est pas une cour de récréation où on forme les équipes en fonction des jeux disponibles et des élèves présents. On a même vu un Péré, hier de l’opposition, être candidat de UNIR alors que son propre parti présente d’autres listes : ce pays n’aura pas fini de nous surprendre. Tout comme leurs aînés, ces fougueux ont été incapables de s’unir devant et contre l’argent et les militaires de UNIR. Il est des mathématiques politiques très simples pourtant : les unités ne s’égalent pas ; par contre une unité peut terrasser une multitude. UNIR, une unité, risque de gagner parce CST et ARC-EN-CIEL n’ont pas pu accorder leur vièles monocordes pour fournir une liste unique dans les 91 circonscriptions et ensemble battre campagne. Il a fallu qu’ils partent en rangs dispersés. Derrière couve une guéguerre interne : si l’opposition (CST et ARC-EN-CIEL) remporte les législatives de 2013, à qui sera confié le poste de premier ministre ? A Apévon ? A Zeus ? A Fabre de l’ANC ? Faut y penser ! On comprend qu’ici aussi, il n’y a d’idéologie que le rêve que chaque leader aigri nourri d’occuper une haute fonction politique. Le sort des élèves, la misère des étudiants, l’indigence des familles, la maltraitance des enseignants, des agents de santé et des corps habillés ne préoccupent personne. L’opposition également a vendu âme et intelligence pour un paradis qui n’est autre que les fauteuils au gouvernement. Ces élections présentent donc deux adversaires : l’un, UNIR, est retors, pervers, rusé, a des moyens à revendre, a des militaires pour terroriser, joue sur la fibre tribale, veut contre tsunami préserver les privilèges qu’offrent les postes occupés ; l’autre, CST et ARC-EN-CIEL, médiocre, cancre, sans argent, manipule la fibre tribale, se voit déjà au gouvernement sans savoir ce qu’il va y faire, plein d’énergie et sans ruse de combat. Et au milieu, le peuple qui encaisse. La classe politique (opposition et parti au pouvoir) est un péril pour le peuple togolais ; elle est le sida dont les symptômes sont l’incompétence et la trou-du-cuterie. Le peuple crève de cette classe-là. CEPENDANT Les législatives de 2013 peuvent surprendre. UNIR peut perdre. Mais l’opposition ne devra revendiquer aucun mérite, aucune victoire. Ce sera un vote-sanction du peuple qui en a marre. Ce sera la tempête soulevée par les jurons de lassitude et de désespérance. Mais encore, faut-il sécuriser cette victoire dans les urnes avec toutes les fraudes, toutes les intimidations dont nous a habitué le RPT. Toutefois, même cette victoire, l’opposition ne saura pas la gérer. Quel désespoir, cette opposition, l’intelligence veule et le bec malhabile!

2 commentaires:

  1. Hummmmmmmmmmmmmm!!!!!

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    1. Togo, cité de jurons et de soupirs. Anonyme, celui qui soupire confie sa vengeance à Dieu.

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