Photo © NTM 13/09/2012 |
Je suis aux funérailles du chien :
Le soleil enrhumé est enfermé dans mon cœur.
J’ai accroché à mon front
Une toute petite étoile
Il faut secouer le sort, dit-on !
Depuis l’aube
Je suis venu m’asseoir au bord du sentier
Les yeux fondus, je regarde :
Par quel chemin viendras-tu
Par la main me prendre ?
Je regarde cette mer de croix sombres
Et mon cœur fendu déverse ses eaux
Quand reviendras-tu ?
Le soleil mort ne dort plus dans mon cœur
Les tentacules de ma mémoire
Te cherchent dans une présence effacée.
Au bord du sentier à attendre mon lot
Je suis aux funérailles du chien.
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